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À trop s’éloigner du sujet on le perd. À trop s’en approcher on se perd soi-même. C’est bien grâce à la distance choisie entre nous et le monde que naît la marge du possible et que se propose ce que nous pouvons en faire. Faire connaissance ou pas.
Faut-il le rappeler ? Être là, c’est ne pas être ailleurs. Alors ces cimes, ces branches, ces troncs,
ces lumières, ces ombres, ces étendues, ces lisières, là, devant nous, nous rappellent à notre présence.
Nous en sommes les obligés.
Il n’est pas question de ce que nous n’aurions pas vu, mais de ce que nous n’avons pas pu.
Nous n’avons pas pu être là.
C’est dans ce choix que peut s’inscrire une vision du monde, une intelligence. Ce que nous appelons un regard n’est pas seulement une interprétation. Un regard est aussi un moment, un endroit. 
Nous voilà engagés à faire connaissance avec le monde. Librement car invités.
Susanne Köhl nous convie. Comme si ses traits, ses couleurs étaient autant d’accueils.
« Comme si » disent les enfants qui inventent des mondes. Et puis aussi « pour de vrai ».
Voilà donc un regard pour de vrai. 

Philippe Lecomte

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